Il y a des écarts d’identité, de savoir, de représentation dans l’écosystème des entreprises qui sont tels que ce n’est pas parce qu’on dit : « on met de l’information … » qu’elle est comprise !
Tous soulignent cette difficulté à se faire comprendre. Décalage culturel pas suffisamment pris en compte par les managers ?
Les sciences comportementales ont une approche toute autre pour expliquer ces difficultés à se faire comprendre.
Notre cerveaux analyse de manière permanente, automatique et souvent non consciente, notre environnement immédiat de manière à répondre à ces objectifs spécifiques et à celui, plus général, d’assurer notre survie.
C’est ce que les sciences comportementales appellent le système N° 1.
Le système N° 2 quant à lui est un mode de décision lent, délibératif, puissant mais qui se fatigue vite.
En entreprise, les managers raisonnent système 2 pour communiquer avec leurs collaborateurs qui sont majoritairement en système 1 et le systèmes 1 n’a pas le temps de traiter des informations du système 2 ; ils ne se comprennent pas !
Le management n’est pas qu’une affaire de compétences qu’il suffirait d’acquérir ou de développer par des stages de formation. Il est important de distinguer les quatre dimensions de l’activité de management :
- Une éthique en situation
- Des qualités humaines
- Des savoir-faire
- Des compétences.
L’éthique est formée d’un ensemble de principes que les acteurs se donnent eux-mêmes en dehors de tout cadre prescrit. Appliquer un principe de cohérence entre les actes et les paroles, principe qui engage très directement la crédibilité du manager, capacité à dire les choses, respect de l’autre, humilité, avoir un comportement qui incite vos collaborateurs à oser vous contredire lorsque c’est nécessaire … !